La Faculté de Droit de l’Université de Bagdad a discuté un mémoire de master de l’étudiante (Ghufran Moustafa Kamel), intitulée “Les dettes écologiques en droit international public”, le mercredi 28 août 2024.
L’objectif de ce mémoire est de réaliser un équilibre dans les relations écologiques internationales entre les pays du Sud et ceux du Nord, tout en favorisant le développement durable des ressources naturelles, notamment dans les pays du Sud, afin de protéger le droit des générations futures à un environnement sain.
Le mémoire est divisée en trois chapitres : le premier traite du cadre conceptuel des dettes écologiques ; le deuxième aborde les efforts internationaux pour consacrer le concept de dette écologique ; et le troisième analyse les mécanismes de règlement des dettes écologiques.
Le mémoire présente plusieurs recommandations, dont la plus importante est que le droit international de l’environnement doit inclure des dispositions qui régulent l’expansion économique et l’exploitation effrénée des populations et de la nature, plutôt que de simplement tenter d’atténuer ses excès. Il est également nécessaire de redéfinir le concept de dette écologique en examinant la manière dont le droit international a historiquement traité la nature et les peuples du Sud global, afin d’éliminer les politiques et pratiques qui soumettent les pays du Sud et accélèrent la destruction des écosystèmes de la planète.